Des ressources piochées ici ou là pour renforcer une culture de lutte et d’action afin de construire un monde plus solidaire, plus juste, plus écologique.
Bonnes découvertes !
POUR ACCÉDER AUX CONTENUS, CLIQUER SUR L’IMAGE
Voici « Politiser l’enfance » un chouette livre sorti récemment.
Dans ce livre, le chapitre écrit par Tal Piterbraut-Merx est édifiant : partie prenante de la lutte LGBTQIA+, elle s’est donnée la mort en 2023. Il avait subi des violences incestuelles et a consacré toutes ses recherches sur la domination adulte en philosophie (sur la domination adulte, on peut aussi citer le documentaire “Réinventer l’enfance” sur YouTube)
Le livre « Politiser l’enfance » est libre de droit et entièrement téléchargeable ici :
editionsburnaout.fr › media › politiser_l_enfance_une_pre_anthologie.pdf
Dans Culottées Intégrale (2022) publié aux éditions Gallimard Bande Dessinée, Pénélope BAGIEU met en lumière “Trente portraits de femmes qui ont lutté contre vents et marées pour faire ce qu’elles avaient à faire“.
En ce mois des fierté-e-s, nous proposons de mettre l’accent sur Christine JORGENSEN née George Junior le 30 mai 1926 à New-York. Après une enfance plongée dans le mal-être où elle ne se sent pas garçon, et pas plus jeune homme à l’adolescence, elle décide de bénéficier d’un traitement hormonal lourd et deux opérations au Danemark puis choisit ensuite le prénom Christine. C’est la première être-humaine mondialement connue à être opérée pour supprimer ses hormones masculines.
Célébre dans le domaine de la photographie et de la chanson, elle profite alors des nombreuses interviews pour transmettre des messages à celles et ceux qui souffrent ou on souffert comme elle. Mais en dépit de sa notoriété, elle va subir un basculement médiatique violent : la société patriarcale resurgit avec des questions humiliantes, la réutilisation du pronom « il » pour parler d’elle jusqu’à des moqueries de la part du vice-président des Etats-Unis pour lesquelles elle exigera des excuses publiques.
Christine aura amplement contribué aux avancées sociétales par ses prises de paroles et ses écrits : “Je n’ai peut-être pas initié la révolution sexuelle, mais on peut dire que je lui ai donné un sacré coup de pied aux fesses”.
Saviez-vous que la première drag queen documentée de l’histoire était une personne noire afro-américaine esclavagisée ? En s’appuyant sur quelques exemples, Histoires Crépues rappelle que “les identités et expressions de genre non hétéronormées existaient avant la colonisation dans de nombreuses sociétés”.