Légitimité

Archipels #16

Des ressources piochées ici ou là pour renforcer une culture de lutte et d’action afin de construire un monde plus solidaire, plus juste, plus écologique.
Bonnes découvertes !

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Comment les forces de l’ordre ont saboté la manifestation du 12 décembre 2020

Mediapart a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale ». Leur enquête démontre le caractère illicite de plusieurs dizaines de charges policières effectuées ce jour-là et documente les arrestations arbitraires de manifestants, les coups portés sans raisons et la communication mensongère de Gérald Darmanin, notamment au regard du bilan judiciaire. Début Janvier 2021 Mediapart a publié cette vidéo de 9 minutes pour présenter la démonstration de l’instrumentalisation du mouvement social anti-sécuritaire par la police.

David Dufresne, une légitime conscience

Depuis près de deux ans, la France ne cesse de redécouvrir le problème récurrent des brutalités policières. Avec, bien souvent, du côté du pouvoir, l’excuse brandie du recours à la violence légitime . « C’est vieux comme du Max Weber », comme disait l’autre. Mais est-ce si vrai que ça ? Dans son documentaire « Un pays qui se tient sage » (sorti au cinéma le 30 septembre 2020), le journaliste David Dufresne, spécialiste de ces questions, détricote toutes ces notions, et prouve que le dialogue, malgré les coups et les détestations mutuelles, est encore possible. Il l’explique au micro de Thomas Rozec dans ces deux épisodes du podcast Programme B.

Contre la loi « sécurité globale », défendons la liberté de manifester

187 organisations, dont l’Union syndicale Solidaires, sont signataires de cette lettre ouverte appelant les parlementaires à s’opposer à 3 articles de la loi Sécurité Globale, qui réduisent la liberté fondamentale de manifester dans le seul but de faire taire la population et de mieux la surveiller. L’article 21 concernant les caméras portables des forces de l’ordre, s’il est voté, autorisera donc la transmission des flux vidéo, en temps réel, permettant l’analyse automatisée des images, et notamment la reconnaissance faciale des manifestants et des passants. L’article 22 autoriserait la surveillance par drones qui, selon le Conseil d’État, est actuellement interdite. L’article 24 vise à empêcher la population et les journalistes de diffuser les images de visage ou de tout autre élément d’identification de fonctionnaire de police ou militaire de gendarmerie. Autrement dit, seule la police posséderait le droit de produire et utiliser des images, quand en même temps, les journalistes, citoyens et lanceurs d’alerte seraient empêchés de capter leurs exactions.

Macron, hors de nos libertés !

out ce mois de janvier et les mois qui suivent, il n’y aura aucun répit pour la défense de nos libertés. Face à un pouvoir autoritaire, volontiers donneur de leçons à d’autres pays, les défendre “pied à pied” est indispensable. Nous ne reculerons pas, ils doivent plier et doivent réellement garantir  l’expression démocratique des opinions, fussent-elles en désaccord avec leurs politiques mortifères.
C’est vital pour la démocratie.
Le 14, le 16, le 30 janvier… à tout instant, occuper la rue et l’espace
public est indispensable face à ceux qui voudraient nous en dégager.

Les contenus de cette lettre ne s’inscrivent pas nécessairement dans nos mandats syndicaux, cependant ces savoirs et pensées engagées et souvent peu connues permettent de nous nourrir, de bousculer les lignes, de créer des échanges : n’hésitez pas à nous faire part de vos coups de coeurs et coups de gueules.
 
Envie de partager les ressources glanées au fil de vos lectures, écoutes, regards ? Merci de transmettre à solidairesjs@net-c.com

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