Des ressources piochées ici ou là pour renforcer une culture de lutte et d’action afin de construire un monde plus solidaire, plus juste, plus écologique.
Bonnes découvertes !
POUR ACCÉDER AUX CONTENUS, CLIQUER SUR L’IMAGE
Flexibilité, agilité, initiative, engagement personnel… ces injonctions managériales très actuelles ne sont pourtant pas nouvelles. Johann Chapoutot livre sa comparaison entre les méthodes de management « modernes » et celles utilisées et mises en place par le régime nazi. L’être humain est une ressource matérielle comme une autre et doit être géré ainsi. Il n’a de valeur que relative à sa capacité de production, ses performances, sa fertilité. Cette vision est facilement acceptée dans des contextes très concurrentiels que sont notamment les périodes de guerre. C’est cette logique libérale (qui a récemment guidé la loi travail) qui a été poussée à son paroxysme pendant la période nazie. Dans l’Allemagne nazie, l’Etat est un obstacle à remplacer par des agences (sic.), plus flexibles, plus rapides, définies par un projet, un budget et des missions… Il n’est ici pas question de chercher un lien entre l’idéologie fasciste et anti-sémite et les chantres du libéralisme actuels mais de démontrer qu’il existe entre eux une rhétorique commune, celle d’un projet, d’une vision qui ne peut s’accomplir que par les principe des sciences managériales.
Le rassemblement national : des antisémites forcenés
David Dufresne (le réalisateur du documentaire “Un pays qui se tient sage” reçoit dans son émission/site internet “Au poste” Ugo palheta lors de laquelle le sociologue et éminemment spécialiste des régimes fascistes décrypte cette idéologie et tisse des liens avec le programme du RN. L’occasion de réaliser, si ce n’est pas encore fait, l’ampleur de la gravité des temps présents.
Fascisme et bloc bourgeois
Appel à mobilisation
Un jour fille
Ce film de Jean-Claude MONOD relate l’histoire vraie d’Anne Grandjean, née intersexe, qui deviendra Jean-Baptiste. Il est question d’amour, de confiance, de dénonciation, de se cacher et du procès qui va diviser à tous les niveaux : les intellectuels, la justice, l’Église… tout le monde prendra position allant dans les extrêmes « cette personne est une erreur de la Nature », à l’ouverture d’esprit et l’acceptation de l’Autre. Une fin de procès déchirante, une fin de film émouvante porteuse d’espoirs. Un film tout en finesse, réalisé avec une grande justesse, qui prend toute sa place dans notre actualité au XXI ème malgré une histoire qui date du XVIII ème siècle. Un sujet très contemporain qui s’est posé aux siècles des Lumières.
Les actrices Marion Toscan et Iris Bry jouent remarquablement bien.