Alors que les témoignages de maltraitance se multiplient en provenance de Montpellier, Font-Romeu et même de Vallon-Pont-d’Arc, l’ancien CREPS où le directeur est passé…la direction vient, une nouvelle fois, de concocter une spécialité qu’elle maîtrise à merveille : la division des personnels !
Ainsi, un “soutien spontané” d’agents du CREPS a été proposé sous forme de pétition pour venir en aide à une direction totalement déboussolée par la réaction des personnels, tract et article de presse qui mettent à jour le climat de travail insupportable pour beaucoup d’entre eux. Dans la panoplie des méthodes de défense des directions, on avait déjà vu pas mal de manœuvres alambiquées, celle-ci est totalement sidérante. Très prosaïquement, il s’agit de monter des agents les uns contre les autres. C’est non seulement inutile, les situations de harcèlement se règlent devant la justice et non à coup de pétition, mais c’est en plus totalement irresponsable car cela laissera des traces sur l’ambiance entre les personnels pendant des mois, même après le départ du directeur du CREPS.
En pratique, la direction a décidé de laisser la dite pétition à l’accueil des deux sites de Montpellier et Font-Romeu pendant plusieurs jours. Et surtout, la direction s’est permise d’encourager la signature, en faisant faire le tour des services pour récolter des signatures avec une insistance à peine voilée…Plusieurs témoignages convergent. Ces méthodes ne sont pas dignes d’un directeur de CREPS !
Du côté des instances, Ministère des sports et Région Occitanie, la période des vacances scolaires semble avoir été utilisée pour tenter d’oublier l’affaire. Ainsi, la présidente de Région, Carole Delga, interpellée à deux reprises par Solidaires JS et Sud CT n’a toujours pas réagi ! Faut-il que les agents se mettent en grève ?
Du côté du ministère qui prône, à juste titre, la fin de toutes les violences dans le sport et impose une vigilance constante aux fédérations sportives, il semblerait que l’exigence vis-à-vis de l’un des établissements dont il a la responsabilité n’est pas aussi importante. A quelques semaines de la fin de son mandat de ministre, est-ce que Roxana Maracineanu, compte régler cette situation sérieusement ou préfère-t-elle se concentrer sur son avenir personnel ?
Pour mettre fin à la maltraitance des personnels du CREPS de Montpellier, nous exigeons le remplacement immédiat du directeur du CREPS de Montpellier !