Avec le cabinet de la Secrétaire d’Etat de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et du Service national universel
Lors de ce temps d’échange avec le cabinet ministériel, de nombreux sujets ont été abordés : Les politiques publiques, la réforme OTE et ses multiples problèmes, les difficultés rencontrées par certains services, les situations individuelles de plusieurs collègues.
Si l’échange a été courtois et de bonne qualité, des divergences profondes entre notre organisation et ce Ministère persistent.
Sur les politiques publiques, nous constatons encore, dans le discours du cabinet, une entrée par dispositif, limitant notre action à de la gestion de dossiers, de quotas, de budget… Nous pensons au contraire qu’il est essentiel de défendre becs et ongles un accompagnement des partenaires sur du temps long et une approche plus large.
Répondant au propos du cabinet, nous avons évoqué une nouvelle fois notre souhait d’un abandon du SNU et mis en lumière plusieurs situations scandaleuses qui se sont déroulées pendant les séjours de cohésion (agressions sexuelles, violences physiques, racisme et homophobie). Nous avons indiqué que le nombre de Services Civiques devait baisser pour favoriser un meilleur accompagnement qualitatif des jeunes volontaires et des structures partenaires. Nous avons aussi évoqué notre agacement de découvrir par la presse de nouvelles mesures comme récemment la modification du cadre de l’honorabilité des personnes oeuvrant au sein des ACM et des conséquences sur les agents.
Concernant l’OTE, nous avons de nouveau partagé que cette réforme n’est pas aboutie et avons évoqué les problèmes sérieux qu’elle pose, notamment : perte de nos spécificités métiers, surcharge de travail des collègues PTP et administratif.ve.s, inadaptation du fonctionnement rigide de l’EN à nos modes d’action et nos missions de service aux publics. Nous avons rappelé notre position de disposer d’un ministère de plein exercice avec des services dédiés pour mettre fin à ce grand n’importe quoi engendré par l’OTE avec des services exsangues et invisibilisés ainsi que la souffrance réelle des collègues qui doit cesser immédiatement.
Nous sommes revenus sur le cas des DRAJES les plus chaotiques du moment à savoir celles de la Bourgogne – Franche-Comté et de l’Ile de France. Le cabinet à annoncer suivre attentivement les problèmes en cours dans ces deux DRAJES. De manière générale, nous sommes revenu.e.s sur l’ensemble des services avec des collègues malmené.e.s par des directions autoritaires.
Lors de la fin de l’entretien, nous avons évoqué les élections professionnelles et la cacophonie actuelle pour récupérer les codes électeurs.trices et la création délicate des comptes électeurs.trices. Enfin, nous avons appuyé plusieurs situations individuelles de collègues pour accélérer les avancées.
Vous le voyez, nous sommes infatigables et coriaces, bougeons-nous collectivement !
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