ALERTE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET LES RISQUES PSYCHO-SOCIAUX
Ce CTM JS du 9 mars spécifique aux conditions de travail, hygiène, santé et sécurité restera dans les annales ! Alors que les syndicats ont dégommé la DGRH de l’éducation nationale pendant 4h, où tout y est passé : plan d’extinction du secteur JS, baisse des effectifs depuis 15 ans, réformes successives destructrices, tentatives d’attaques des statuts des personnels, création de l’Agence du sport, SNU, services dévastés, métiers des agents démolis par petites touches, absence d’interlocuteurs RH, Risques Psycho Sociaux alarmants…et bien la DGRH, en bloc de granit froid, s’est :
- contentée de ne répondre à rien, présentant les « ressources du ministère en matière de prévention »
- bornée à « noter » les remontées des graves dysfonctionnements ( avec un « je le note » répété à l’envi)
- engagée à créer un « « groupe de travail », ce qui semble être une provocation vu la dureté des propos des syndicats
En effet, les organisations syndicales ont clairement et durci le ton et l’expression lors de ce CTM. Deux mois après le transfert, il en ressort une situation de crise élevée. Pour Solidaires, il est évident que cette réforme OTE n’a pas été préparé ! Rien n’a été anticipé localement. Et les sous-effectifs considérables empêchent la continuité du service public.
Dans ce contexte, l’absence de réponses claires (ou parfois fausses sur le non-respect des statuts JS) des hiérarchies de l’Educ et la multiplicité des structures selon les questions posées (soit rectorat de région, soit rectorat d’académie, soit secrétaire régional de région académique, soit DASEN, soit SG de DSDEN…) crée une confusion totale. De plus, les méthodes parfois très brutales (déménagements forcés sans concertation avec les personnels concernés par exemple) engendrent inquiétude et anxiété pour les personnels JS.
Pour répondre à ces graves dysfonctionnements et à ces alertes, la DGRH se contente de réponses totalement « administratives », sans présence de ministres ou de membres du cabinet. C’est inacceptable ! Ainsi, il est prévu la création de « guide d’information », « de questionnaires aux agents » ou encore « d’outils de médiation » ! Et quand les moyens de prévention ont été révélé (75 médecins de prévention ou 20 infirmières pour 1 million d’agents), il est évident que ce transfert vers l’Education Nationale est le pire des traquenards qui pouvait être imaginé.
Les méthodes de l’Educ qui consistent à « éviter les vagues » tout en broyant les personnels est inadmissibles. Nous nous y opposerons systématiquement ! Maintenant, c’est la mobilisation de tout le secteur JS, associée aux partenaires et usager.e.s qui permettra de ré-inventer un Service Public digne de ce nom !
RV chaque lundi de 13h à 14h pour se mobiliser :