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C'est la nuit surtout que le combat devient furieux
Alix Payen fut Communarde, ambulancière et infirmière au sein du 153ème bataillon de la garde nationale. Elle survécut à la Semaine Sanglante et continua de militer auprès des Fouriéristes. Son témoignage permet de mettre en avant le rôle important des femmes dans l’épisode révolutionnaire qu’est la Commune de Paris.
Ce livre qui n’est autre qu’un recueil de lettres, principalement avec sa famille relate avec justesse la dureté des combats, la volonté des Communard.e.s mais aussi les conflits entre les différents groupes politiques. On y croise aussi bien les corps en décomposition, l’espoir du combat, que les douces Colonies.
« Nous sommes vivants et et je voudrais vite te le faire savoir mon cher ami car il est impossible de te dépeindre l’horreur de la journée d’hier. »
C’est la nuit surtout que le combat devient furieux, Une ambulancière de la Commune (1871), Alix Payen, Editions Libertalia
L'imaginaire de la Commune
La Commune n’est pas morte pourrait-être un autre titre de ce livre tant il tend à démontrer que celle-ci est toujours présente par son Imaginaire. C’est un livre d’odeur, de vers, d’art, et de tant d’autres choses. Ce livre est construit autour de trois personnages centraux de l’Histoire Révolutionnaire, bien que très différents, à savoir : un poète Britannique, un géographe Français et un prince-scientifique Russe (William Morris, Élisée Reclus, Pierre Kropotkine). L’Imaginaire c’est la puissance qui inspire.
L’imaginaire de la Commune, Kristin Ross, La fabrique
La Commune (Paris, 1871)
Napoléon III perd la guerre contre la Prusse après un siège de Paris particulièrement dur pour le peuple parisien. Nous sommes en 1870-1871 et la misère est grande. Les 17 et 18 mars 1871, le peuple parisien, qui refuse la capitulation, se révolte. La Commune de Paris est née.
Alors que la télévision versaillaise rapporte l’événement de façon partielle et orientée, une commission communarde se crée et s’organise pour relayer ce moment qui, bien que majeur dans l’histoire du mouvement ouvrier, reste néanmoins l’une des périodes les plus méconnues de notre histoire.
Les journalistes se rendent sur les lieux où naît la Commune : mairie, barricades, clubs féministes, etc. et procède à des interviews pour rendre compte à la population de la réalité. Les gens disent leurs rêves, leurs révoltes, leurs combats et opposent leur opinions.
Film réalisé par Peter Watkins en 2000
La Commune, 150 ans
Pour son 150e anniversaire, la Commune de Paris est toujours vivante. Elle est invoquée lors des mouvements populaires, en France avec Nuit Debout, en Espagne avec les Indignados, aux États-Unis avec le mouvement Occupy… La Commune de 1871 demeure une référence mondiale.
Série à écouter, en 4 épisodes, France Culture
Les Damnés de la Commune
« La Commune de Paris s’anime.
Les Damnés de la Commune nous plongent dans la révolution parisienne de 1871, avec les mots et les images de l’époque. Cent cinquante ans après leur publication, les gravures prennent vie. Elles sont l’unique matière de ce film d’animation qui donne à voir l’époque telle qu’elle se voyait elle-même.
On découvre la Commune à hauteur femme, à travers le témoignage de Victorine, qui s’engage à cœur perdu dans la révolution. On tremble avec elle, face aux soldats qui s’apprêtent à tirer sur la foule de Montmartre, le 18 mars 1871. On vibre, à ses côtés au milieu de ce peuple qui proclame la Commune sur le parvis de l’Hôtel de Ville, le 28 mars. On s’indigne de ce gouvernement réfugié à Versailles qui refuse de reconnaître les élections et bombarde Paris. On s’enthousiasme avec ces femmes qui se réunissent le soir dans les églises occupées et appellent à défendre la ville et la révolution. On est sidéré par les massacres méthodiques commis par les versaillais durant la Semaine sanglante. On est bouleversé par ces femmes et ces hommes qui ont résisté jusqu’au bout au nom d’un idéal qu’ils pensaient plus grand que leurs propres vies. Ils ont eu soixante-douze jours pour renverser l’histoire. L’histoire les a emportés. Ce film raconte l’épopée des communards, celle des damnés de la Commune. »
Les Damnés de la Commune nous plongent dans la révolution parisienne de 1871, avec les mots et les images de l’époque. Cent cinquante ans après leur publication, les gravures prennent vie. Elles sont l’unique matière de ce film d’animation qui donne à voir l’époque telle qu’elle se voyait elle-même.
On découvre la Commune à hauteur femme, à travers le témoignage de Victorine, qui s’engage à cœur perdu dans la révolution. On tremble avec elle, face aux soldats qui s’apprêtent à tirer sur la foule de Montmartre, le 18 mars 1871. On vibre, à ses côtés au milieu de ce peuple qui proclame la Commune sur le parvis de l’Hôtel de Ville, le 28 mars. On s’indigne de ce gouvernement réfugié à Versailles qui refuse de reconnaître les élections et bombarde Paris. On s’enthousiasme avec ces femmes qui se réunissent le soir dans les églises occupées et appellent à défendre la ville et la révolution. On est sidéré par les massacres méthodiques commis par les versaillais durant la Semaine sanglante. On est bouleversé par ces femmes et ces hommes qui ont résisté jusqu’au bout au nom d’un idéal qu’ils pensaient plus grand que leurs propres vies. Ils ont eu soixante-douze jours pour renverser l’histoire. L’histoire les a emportés. Ce film raconte l’épopée des communards, celle des damnés de la Commune. »
Roman graphique en trois volumes et film, réalisés par Raphaël Meyssan, à partir de gravures d’époque
Visiter le Paris révolutionnaire : itinéraires de balades
Le site Paris révolutionnaire nous propose une trentaine de balades, « flâneries curieuses dans le dédale des rues de Paris », à la découverte de la Commune, à ciel ouvert!
Paris révolutionnaire est un site totalement désintéressé et qui tient à le rester. Son seul but est de participer à transmettre, à partir des lieux parisiens les plus précis possible — c’est la règle du jeu qu’il s’est fixée — la mémoire de ce qui, au long des siècles, a œuvré au progrès social.
TPE/TPA : on a des droits!
Les 5 millions de salarié·e·s des très petites entreprises (TPE), de très petites associations (TPA) ou à domicile voteront, du 22 mars au 4 avril 2021, pour choisir le syndicat qui les représentera face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).
Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important, nous pourrons mieux défendre nos droits.
L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui allie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.
Les contenus de cette lettre ne s’inscrivent pas nécessairement dans nos mandats syndicaux, cependant ces savoirs et pensées engagées et souvent peu connues permettent de nous nourrir, de bousculer les lignes, de créer des échanges : n’hésitez pas à nous faire part de vos coups de coeurs et coups de gueules.
Envie de partager les ressources glanées au fil de vos lectures, écoutes, regards ? Merci de transmettre à solidairesjs@net-c.com