Des ressources piochées ici ou là pour renforcer une culture de lutte et d’action afin de construire un monde plus solidaire, plus juste, plus écologique.
Bonnes découvertes !
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Les sportives tout simplement ?
Pourquoi accoler systématiquement l’adjectif féminin quand il s’agit d’évoquer le sport exercé par des femmes alors que nous n’entendons jamais parler de « sport masculin » mais de sportifs ? Portrait d’Althea Gibson, joueuse de tennis et de golf professionnelle dans les années 50, entretien avec Aurélie Bresson directrice du magazine Les Sportives.
https://remuemeningesfeministe.blogspot.com/2020/06/emission-remue-meninges-feministe-du-09.html
La place des femmes dans le sport, suite… les responsabilités dans lesquelles les sportives ne sont pas « les bienvenues », le sexisme dans le milieu des journalistes du sport… Entretien avec Mejdaline Mhiri, journaliste
https://remuemeningesfeministe.blogspot.com/2020/10/emission-remue-meninges-feministe-du-13.html
Un pays qui se tient sage
Documentaire réalisé par David Dufresne
« Le plus éclairant, dans la partie théorique du film, c’est la citation, dépourvue de tout jargon juridique, de Don Helder Camara, l’évêque « rouge » de Recife, qu’il vaut la peine de citer in extenso :
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’ y a pas pire hypocrisie que de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue ». »
Article de Rosa Llorens publié par Le Grand Soir
Haïti : Stop au silence et à la complicité internationale
Depuis juillet 2018, le peuple haïtien s’est soulevé contre l’appauvrissement et la corruption. Contesté par un mouvement social inédit, mis en cause dans le scandale Petrocaribe et dans plusieurs massacres, le gouvernement de Jovenel Moïse a plongé le pays dans une crise sans issue. Il reste pourtant soutenu par la communauté internationale.
L’insécurité explose, les conditions de vie déjà précaires se dégradent, les violations des droits humains se généralisent. Dans ce contexte, l’annonce de prochaines élections, rejetées par une grande majorité de la population, ne pourront être ni libres ni crédibles.
Le changement commence en refusant l’ingérence et l’impunité, et en entendant la soif de justice et de dignité des Haïtien.ne.s. Cela nécessite une mutation de la politique internationale.