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11 juillet 2022 par Rédacteur-rice Solidaires
JS, Lutte et actions, Monologue Social, Solidaires JS

CINQ ANS POUR RECONSTRUIRE LE SERVICE PUBLIC JEUNESSE ET SPORTS

CINQ ANS POUR RECONSTRUIRE LE SERVICE PUBLIC JEUNESSE ET SPORTS
11 juillet 2022 par Rédacteur-rice Solidaires
JS, Lutte et actions, Monologue Social, Solidaires JS
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CINQ ANS POUR RECONSTRUIRE LE SERVICE PUBLIC JEUNESSE ET SPORTS

Déclaration liminaire au CTM JS du 11 juillet 2022

Le service public Jeunesse et Sports est en crise profonde suite aux attaques sans précédent depuis 15 ans, les baisses drastiques d’effectifs (de 8500 à 4700 personnels aujourd’hui), les contre-réformes, la double tutelle Recteur/Préfet, la privatisation du sport avec l’ANS, le recours aux cabinets privés, la montée en puissance de dispositifs inadaptés (SNU, services civiques, Savoir Nager…), la formation initiale des PTP totalement inefficace et dernièrement, un transfert à l’Education Nationale complètement manqué. Cela impacte violemment la qualité du service public, les conditions de travail et la santé des personnels. Après 18 mois, les conséquences sur le secteur JS et sur la situation des collègues en service sont lourdes. La prise en main de l’Education Nationale sur les services et la gestion des personnels est rigide et autoritaire. Dans ce contexte, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, vous êtes à un carrefour pour choisir, soit la poursuite de la casse du service public JS en faisant semblant d’agir sur le plan médiatique, soit, vous décidez de regarder le cœur de la situation du secteur JS, en faisant un diagnostic précis, pour reconstruire le secteur JS avec les personnels qui connaissent parfaitement la situation.

A ce stade, nous n’avons pourtant aucune indication d’une quelconque volonté d’amélioration :

L’OTE n’a pas été analysé et les défaillances sont nombreuses : gestion RH, casse des missions, désorganisation des services. L’absence de sens de cette réforme et son impréparation engendrent de graves dysfonctionnements, incompréhension, colère et de la souffrance parmi les agents. Au niveau local l’absorption des instances de « dialogue social » au sein de celles de l’éducation nationale ne permet pas d’empêcher les dérives dans les missions et métiers. C’est dramatique quand s’ajoute à cela des dérives des autorités hiérarchiques.

L’ANS n’a fait l’objet d’aucune évaluation et prouve chaque semaine sa dangerosité : clientélisme dans l’attribution des subventions, concurrence avec la direction des sports, ingérence sur les directions techniques nationales, échec aux JOP de Tokyo…

La pression du SNU, ce dispositif aux antipodes de l’éducation populaire, détruit les services et les métiers, phagocyte les moyens et les effectifs pour répondre à une vision d’endoctrinement de la jeunesse. Le positionnement de la secrétaire d’État chargée de la mise en œuvre du SNU sous l’autorité des Ministres des Armées et de l’Éducation Nationale en dit long !

Dans ce contexte, les conditions de travail se dégradent donc de mois en mois dans les services et établissements avec des niveaux d’alertes préoccupants. La situation est par exemple grave à la DRAJES IDF où la souffrance des agents s’accentue à cause d’une double maltraitance : institutionnelle et hiérarchique. Les difficultés rencontrées sont nombreuses : coordination des services, encadrement autoritaire, sous-effectif et manque de moyens, pression hiérarchique… Le turn-over incessant des agents est d’ailleurs le reflet des graves difficultés et engendre une désorganisation constante et un mal-être profond. Les réorganisations sont menées avec brutalité, en changeant des fiches de postes d’agents, sans aucune concertation avec les agents concernés ou les CHSCT. Dernièrement, le DRAJES a décidé de mettre fin brutalement au détachement de l’assistante sociale particulièrement investie. Des agents montrent clairement des signes de souffrances au travail, du fait notamment des désorganisations régulières, du manque de considération et des formes de mépris ressenties. Ces pratiques sont inacceptables ! Que comptez-vous faire ?

La situation du CREPS de Montpellier est toujours grave ! Notre syndicat a pu vérifier les pratiques violentes de la direction, lors de l’accompagnement d’un agent contractuel de l’Etat pour un entretien dont l’objet était “d’organiser une réunion de médiation”, “dans une optique d’apaisement”. Or, pour cet agent en poste au CREPS -CNEA depuis plus de 30 ans, professionnel reconnu des usagers et du monde sportif, l’apaisement a été de proposer un licenciement ! Ce que nous dénonçons depuis des mois qui impacte de nombreux agents (sur les sites de Montpellier, de Font-Romeu et aussi du CREPS de Vallon Pont d’Arc où le directeur a sévi)… ces dénigrements, mensonges, menaces, intimidations se confirment. Ce climat de violence orchestré contre les agents a déjà fait l’objet de plusieurs alertes. Que comptez-vous faire ?

Et pour répondre à l’ensemble de ces défaillances et dysfonctionnements, l’administration ne met rien en place pour prendre en compte les analyses des personnels. Les syndicats ne sont pas entendus, le dialogue social est un exercice de façade. Depuis 18 mois, l’absence de représentants politiques au CTM empêche toute prise en compte des avis des personnels. L’administration anime ces réunions avec une grande maîtrise de la langue de bois, mais ne règle quasiment aucune situation. Au-delà de la présence aujourd’hui des ministres, nous demandons la présence systématique de représentants politiques, ministres ou membres de vos cabinets, seule possibilité d’avoir des échanges directs.

L’exemple du projet de SCN Montagne présenté aujourd’hui est une illustration de ce faux dialogue social. Le texte a été présenté le 7 juillet, par la DS, et il est présenté au vote aujourd’hui sans aucune prise en compte des avis des OS.

Nous demandons à la DGRH d’accompagner les agents, comme le cas de notre collègue CEPJ mis en DORS pendant 3 ans n’a toujours pas vu l’application du jugement du TA ou encore la situation de ce collègue CEPJ qui a été mis sur la touche alors que de nombreux postes sont vacants. Est-ce que la DGRH peut répondre urgemment à ces deux demandes ?

Enfin, au-delà de l’indispensable revalorisation des carrières, que comptez-vous faire du blocage des indemnités des PTP à 80% entre 2015 et 2019, qui engendre, une incompréhension et un mal-être des agents ? Est-ce que la DGRH souhaite répondre à nos courriers ou préfère jouer la montre, ce que ne manqueront pas d’apprécier les juges administratifs ?

Nous félicitons aussi Gilles Quenehervé, le DS pour son implication constante toutes ces années, son écoute des personnels JS et sa détermination à maintenir à flots un ministère des sports bien attaqué pendant 5 ans.

Nous rappelons nos demandes :
– une politique JS ambitieuse dans un ministère JS associé
– une relance du Service Public JS avec un budget à la hauteur des enjeux (1% du budget de l’Etat)
– la fermeture de l’agence nationale du sport et l’arrêt du SNU, véritable formatage de la jeunesse
– un recrutement massif d’agents titulaires lors des 5 prochaines années
– des réponses concrètes aux défaillances et difficultés RH et d’organisation
– la mise en place d’un véritable dialogue social comme vous venez de l’annoncer à l’instant

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