“ILS PEUVENT ASSASSINER LE REBELLE / MAIS PAS LA RÉBELLION”
L’heure est grave ! Macron met le pays à feu et à sang !
Tous les jours, et toutes les heures qui passent, les nouvelles du pays sont encore plus sombres, sordides, alarmantes. Les articles, images et vidéos ou témoignages se multiplient par centaine. Les alertes des médias, et autorités comme la Défenseure des droits se font de plus en plus fortes et critiques à l’égard du pouvoir répressif en place !
- Agressions sexuelles lors de contrôle de police
https://www.mediapart.fr/journal/france/180323/nantes-quatre-etudiantes-qui-manifestaient-accusent-la-police-de-violences-sexuelles - Arrestations massives, arbitraires et abusives
https://www.mediapart.fr/journal/france/200323/violences-interpellations-abusives-le-retour-d-un-maintien-de-l-ordre-qui-seme-le-chaos - Violences armées commises par les forces de l’ordre, sur des personnes non armées et non violentes
https://www.revolutionpermanente.fr/Repression-Des-policiers-a-moto-roulent-sur-un-manifestant-qu-ils-poursuivaient-a-Paris - Intimidation des meneur.euses et responsables syndicaux par l’Etat
https://www.bienpublic.com/social/2023/03/21/manifestations-quand-le-prefet-recadre-un-responsable-syndical
Et les réponses du gouvernement restent identiques ; le déni, le mensonge, le mépris :
https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/hors-sol-meprisant-pas-a-l-ecoute-les-reactions-des-opposants-a-la-reforme-des-retraites-apres-l-interview-d-emmanuel-macron_5726000.html
Viols, rafles, tortures, répression, impunité d’Etat, … tout cela porte un nom : le totalitarisme
Après avoir décidé de nier l’expression démocratique, après avoir refusé d’entendre les millions d’étudiant.e.s, chômeur.euse.s, travailleur.euse.e, après avoir refusé le dialogue avec l’intersyndicale, le gouvernement lâche ses forces répressives à coup de 49-3, réquisitions et de forces armées violentes, dont la Brigade de repression de l’action violente motorisée interdite par le passé suite au meurtre de Malik Oussekine en 1986.
Macron a décidé de marcher sur le pays, de marcher sur la république et les droits les plus élémentaires de circuler, s’exprimer librement dans notre pays. Macron a décidé de laisser librement la police rouler sur les citoyen.ne.s, les tabasser, les torturer, les enfermer et même les violer.
Et pourtant chaque semaine, de nouveaux secteurs se mettent en grève, de nouveaux établissements scolaires sont bloqués et de nouveaux et nouvelles camarades entrent dans la lutte contre cette réforme injuste des retraites.
Et pourtant chaque matin, des actions, blocages prennent le relais des manifestations et actions de la veille ou de la nuit.
Et pourtant chaque semaine, la détermination du mouvement grandit, se durcit. Les chants se font plus forts et parfois même plus joyeux !
Continuons à cesser le travail, à nous réunir, à discuter, nous soutenir et à dénoncer et ne plus se taire ! “On se lève et on se casse” ; partout, tout le temps !
Dans ces conditions, plusieurs éléments sont indispensables et non dissociables si nous voulons continuer et gagner le mouvement :
⇒ Soutenir les actions de blocages, AG, piquet de grève, … au travail, ou près de chez soi. Pour tenir, il faut du monde.
⇒ Remplir, partager les caisses de grèves ! Pour tenir, il faut de l’argent ! (lien vers notre caisse de grève)
⇒ Dénoncer les entraves au droit de grèves, les intimidations, les violences policières, … et les faire remonter à qui de droit. Pour gagner, il faut s’unir !
Macron ne le sait pas encore, car “qui aurait pu le prédire ?”, mais même si Macron fera, dira ce qu’il voudra, il a perdu et nous allons gagner !
“Ils peuvent tuer le révolutionnaire
Mais pas la révolution
Ils peuvent contrer nos actions
Mais pas nos intentions
Ils peuvent bâillonner nos bouches
Mais jamais nos idées
Ils peuvent censurer l’expression
Mais pas la liberté”
Pantherlude, ils peuvent… Médine